Miori Kurochiki

Invité

Avec l'autorisation de Naruto, je représente mon personnage :

Nom du personnage: Kurochiki

Prénom du personnage: Miori

Age du personnage: 16 ans

Histoire du personnage:

Dans une ruelle à l’écart de la vie mouvementée de Konoha, sous le soleil de plomb, une muraille se dressait comme pour mettre en retrait ce qu’il y avait de chaque côté de ces pierres. Une envie de vivre isolé du reste du peuple du village caché de la feuille. Ce mur fait de briques recouvert par une couche beige invitait les indésirables à faire demi-tour.

Un peu plus loin sur la droite à l’abri des regards, on trouvait l’allée qui menait jusqu’au premier bâtiment de cette demeure qui appartenait à l’une des vieilles familles de Konoha, les Kurochiki. Vue du ciel, le terrain dessinait le signe du village mais caché par des arbres, il fallait vraiment être très haut pour le remarquer. En suivant l’allée centrale, bordée d’arbustes et de fleurs, on passait devant le bâtiment destiné aux ancêtres de la famille avec lequel un sublime autel en or et de couleur rouge recevait fréquemment des offrandes à la mémoire des aïeux des Kurochiki. En continuant ce petit chemin de terre, on rencontrait un bosquet prisonnier du lierre et terrain favori des oiseaux que la famille vénérait plus que tout. En longeant le petit cours d’eau qui passait près de la volière, on atterrissait sur un bâtiment de taille imposante et à la décoration luxueuse mais simple. Le toit avait la couleur des briques dont était constituée la muraille même si celles-ci étaient cachées. Les murs faits de papier de riz semblaient bien fragiles en cas de tempête mais ceci était un leurre car ces derniers étaient robustes et solides. Une terrasse sur la façade sud faisait face au jardin multicolore. Sur ces planches se trouvaient deux femmes, assises sur les genoux, entrain de faire la couture. Leurs cheveux étaient ramenés en un chignon serré qui leur donnait un air austère et sévère. L’une des femmes avait un visage ridé et ses cheveux poivre-et-sel témoignait de son rang de matriarche du clan tandis que la seconde plus jeune devait être sa fille car elle lui ressemblait beaucoup. Une autre femme était présente sur cette terrasse baignée par le soleil. Ses cheveux noir corbeau étaient retenus eux aussi en un chignon mais celui-ci était négligé car pleins de petites mèches s’y échappaient. Sa peau pâle lui donnait un air malade mais son sourire bienveillant faisait d’elle une poupée. Assise sur les marches qui menaient à la maison, elle jouait avec un petit chaton blanc comme la neige qui essayait d’attraper un bout de ruban de la manche du kimono que portait sa maîtresse. A les voir ainsi, on pourrait penser que l’entente et l’affection régnaient entre les femmes des Kurochiki mais ceci n’était qu’une façade. Effectivement, cette famille avait coutume lorsque les filles étaient en âge d’entrer à l’Académie Ninja du Pays de les séparer des hommes afin de les empêcher de les suivre au combat. Cette tradition n’avait jamais connu d’exception et sur les femmes présentes sur la terrasse, Kakuya, la grand-mère, et Saki, la mère n’avaient jamais pris de cours pour devenir ninja bien qu’elles aient manifesté des ressources pour le devenir. Seule Miori, la petite fille de Kakuya et fille de Saki, était allée à l’Académie. Son père, Ryuuzaki, lui avait donné son accord ainsi que le reste du Conseil des Kurochiki. Bien qu’elle soit une fille et qu’il existait une coutume dans cette famille, la jeune fille avait bénéficié pour la première fois de l’histoire des Kurochiki d’un traitement spécial car très jeune, elle avait fait preuve de capacité étonnante. Au début, le clan l’avait mise à l’écart comme toutes femmes mais le fait que Saki n’avait pu donner d’héritier mâle à Ryuuzaki changea le destin de la jeune fille qui se retrouva avec le titre d’héritière des Kurochiki.

C’était une belle journée de printemps. Le soleil brillait si fort que même à l’abri des arbres, il faisait très chaud. Miori envisagea un instant d’enlever son kimono court mais en présence de sa mère et sa grand-mère c’était signé son arrêt de mort. Déjà qu’elle bénéficiait d’un traitement de faveur en tant que femme, elle n’allait pas se mettre plus à dos sa famille enfin le côté féminin et conservateur. Soupirant bruyamment, elle essayait d’attirer l’attention de sa mère pour que celle-ci la renvoie dans ses appartements qui se situaient près du bosquet qui servait de volière. Evidemment cette dernière l’ignora comme à son habitude. Il n’était déjà pas facile de vivre comme fille dans les Kurochiki mais en plus être la seule à avoir fait l’Académie Ninja faisait d’elle une paria. C’était étrange car Miori lorsqu’elle était petite avait beaucoup souffert du manque d’affection de sa mère ainsi que de celle de sa grand-mère mais très rapidement elle comprit que la jalousie les étouffait et que si elle voulait vivre longtemps, elle devrait accepter son isolement et les directives que l’on lui donnait. Effectivement bien qu’elle soit une ninja de Konoha, Miori devait vivre dans les bâtiments des femmes et accepter les règles. Levant les yeux vers le ciel, elle se surprit à rêver à une si longue mission qu’elle ne rentrerait pas avant des mois. Malheureusement, on ne penserait sûrement pas à elle pour une mission d’infiltration car le problème de Miori c’est qu’elle était plutôt autoritaire et supportait mal les critiques envers Konoha. A chaque fois, cela compromettait sa couverture mais elle rêvait d’en refaire une quand même. Tori, le petit chaton, la griffait à l’avant-bras pour qu’elle remarque qu’il s’ennuyait. Amusée par son comportement, elle le prit dans ses bras avant de le poser sur les marches afin qu’il aille se promener. Miori en profita pour s’allonger tandis que sa grand-mère lui lançait des regards noirs et que sa mère se outrait de sa tenue car le kimono qu’elle portait était fort court puisque le bas lui arrivait au-dessus des genoux. Comme il était amusant finalement de vivre chez les Kurochiki…

Toussotant afin d’attirer l’attention de Miori, Kakuya en profita pour lui lancer une ou deux aiguilles. Heureusement que la jeune fille était plus agile que sa grand-mère, elle esquiva en se tournant sur le ventre. Sa jupe était remontée jusqu’au ras de ses fesses. Saki eut un haut le cœur avant de se lever précipitamment pour rentrer dans la maison. Kakuya desserra sa mâchoire crispée et s’adressa à sa petite fille sans un regard :

- Quand pars-tu en mission ?

Intriguée par la question, Miori se redressa et s’assit en tailleur, position peu convenable lorsque l’on porte une jupe.

- Je l’espère pour bientôt, Dame Kakuya. Oserais-je croire que ma future absence vous chagrine ?

- Pfff. Tu es bien idiote de croire cela, Miori. Tu es un poids lourd pour nous, les femmes des Kurochiki. Tu tiens plus de l’homme que de la femme.

- Il est toujours fort agréable de parler avec une langue de vipère telle que vous, Grand-mère.

- APPELLE-MOI DAME KAKUYA. Je ne suis en rien ta grand-mère car ma petite-fille ne serait jamais devenue une ninja.

Miori se leva et épousseta sa jupe blanche avant de répondre à sa grand-mère.

- Vous me voyez désoler que ma présence gâche votre vie mais votre jalousie vous étouffe Grand-mère.

- DAME KAKUYA.

- Grand-mère disais-je, il est fort irrespectueux de couper la parole à l’héritière des Kurochiki. Je me permets de vous rappeler que si vous vivez encore dans cette demeure c’est parce que je ne suis pas encore à la tête du clan.

- Tu n’oserais pas faire une telle chose, Miori. C’est contraire aux règles des Kurochiki.

- Comme il est contraire d’insulter de par son comportement et ses paroles, l’héritière.

Miori s’inclina avant de tourner les talons mais elle s’arrêta en haut des quelques marches. Elle se tourna vers sa grand-mère et lui dit :

- Je vais de ce pas saluer pour vous, le Hokage, chère grand-mère car il est fort irrespectueux que vous ne lui présentiez pas vos hommages.

- Je vais aller voir la Racine et tu comprendras ton malheur et ton insolence.

- Serait-ce une intention de trahir Konoha que j’entends ? Gardez vos menaces, Langue de vipère. Préparez-vous à quitter le Pays du Feu lorsque je serais maitresse du clan.

Sur ces paroles, Miori disparut en laissant sa grand-mère en proie à sa jalousie…

bienvenue

Invité

Merci Yahiko ^^

Village souhaité et rang visé s'il te plait ^^

Invité

Oh mais Naruto, ne suis-je pas assez claire avec Konoha ? lol

Rang visé Chuunin ou Juunin si j'ai le niveau évidemment ^^

Ok Juunin. V@lidé.

Invité

Merci beaucoup chef pour cette seconde chance ^^

Mais de rien ^^

» Mayura Kurochiki